A propos de

Caroline Sinders

Caroline Sinders est une artiste et designer critique. Depuis quelques années, elle examine les intersections entre l'intelligence artificielle, les abus et la politique dans les espaces conversationnels numériques. 

Elle a travaillé avec les Nations unies, Amnesty International, IBM Watson, la fondation Wikimedia et d'autres organisations. Sinders a obtenu des bourses de la Harvard Kennedy School, du groupe PAIR (People and Artificial Intelligence Research) de Google, de la Mozilla Foundation, du Weizenbaum Institute Pioneer Works, de Eyebeam, d'Ars Electronica, du Yerba Buena Center for the Arts, du programme Sci Art Resonances de la Commission européenne et du Centre international de la photographie. 

Certaines de ses bourses de recherche et de ses travaux de recherche financés se sont concentrés sur les modèles sombres, la santé communautaire, le harcèlement en ligne, l'inégalité de l'IA, et le travail et les systèmes dans l'IA et les plateformes.  Son travail a été présenté au Tate Exchange de la Tate Modern, au Victoria and Albert Museum, au MoMA PS1, à LABoral, à Wired, à Slate, à Quartz et au Channels Festival, entre autres. Sinders est titulaire d'une maîtrise du programme de télécommunications interactives de l'université de New York.

Conférence

Données féministes

Qu'est-ce que les données féministes dans les réseaux sociaux, les algorithmes et les grandes données ? Comment pouvons-nous traiter les données, les archives et l'internet ? Comment un ensemble de données peut-il agir comme une forme de protestation, de création d'une atténuation des préjugés ? Cette conférence examine les moyens d'intervention, de l'art, du design et de la technologie, qui combattent et remettent en question les préjugés. Comment pouvons-nous créer des données pour protester contre les algorithmes ? Une partie de cette conférence portera sur le projet de recherche et d'art actuel de Caroline : Feminist Data Set. Feminist Data Set agit comme un moyen de combattre les préjugés et d'introduire la possibilité de collecte de données comme une pratique féministe, visant à produire une tranche de données pour intervenir dans des réseaux civiques et privés plus vastes. En explorant son potentiel à perturber des systèmes plus vastes en générant de nouvelles formes d'agence, son travail pose la question suivante : la collecte de données peut-elle fonctionner comme une œuvre d'art ?